Canada’s big banks urged to drop nuclear from green investment portfolios (EN/FR)

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78 Public Interest groups are calling on Canada’s biggest banks to drop investments in nuclear power, including so-called Small Modular Reactors (SMRs) from their fossil-free and ESG* investment portfolios.

The banks are all members of the Net Zero Banking Alliance, committing them to “transition … GHG emissions from their lending and investment portfolios to align with pathways to net-zero by 2050 or sooner”.

In a letter sent to the banks this week, groups from across the country contend investments in SMRs will divert critical funds away from the already proven, safe and economical alternative energy sources essential for Canada to meet our pledge to reduce carbon emissions by 40 to 45% by 2030.

“Nuclear investments pose huge risks for both private and public investors” says Prof. M.V. Ramana, Simons Chair in Disarmament, Global and Human Security at the University of British Columbia. “None of the Small Modular Reactors proposed for construction in Canada have ever been built, and their specific accident risks are yet to be studied adequately. They are still at the theoretical design stage and constructing them in significant numbers will take a lot longer than 2030”.

“Canadians should look closely at their investment portfolios” says Ann McAllister of the Coalition for Responsible Energy Development in New Brunswick. “People may not realize that  mutual funds, pensions, stocks, bonds and TFSAs can support nuclear companies, including SMR start ups masquerading as “green” investments”.

Economist Jack Gibbons, Chair of the Ontario Clean Air Alliance notes “We have cleaner, safer, faster and much lower cost options to keep our lights on. The smart money is on renewable options. They will be providing almost 95% of the world’s new electricity supply over the next 5 years at dramatically lower costs than SMRs.

Jean-Pierre Finet, energy analyst for the Regroupement des organismes environnementaux en énergie (ROEÉ) in Quebec said “Considering the enormous potential for improved energy efficiency and low-cost renewable energy production, there is absolutely no reason to consider nuclear power in our energy portfolios.

In their letter, the groups stress the power of banks and private investors to help avert climate catastrophe by investing in the best and fastest possible options for emissions reductions. Nuclear does not meet that requirement and in fact, will hinder it, because of the opportunity cost. Bank CEOs have been asked to respond to the letter.

*ESG refers to Environment, Social, Governance criteria increasingly used as standards to guide Responsible Investing                                                          

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Media contacts:

English language

Ann McAllister, Spokesperson, Coalition for Responsible Energy Development in New Brunswick

(506) 898-1821, annmcallister72@gmail.com

Jack Gibbons, Chair, Ontario Clean Air Alliance, (416) 260 2080 ext 2, jack@cleanairalliance.org

Dr. Gordon Edwards, Canadian Coalition for Nuclear Responsibility  (514) 839-7214 ccnr@web.ca

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en français :

Ginette Charbonneau, Ralliement contre la pollution radioactive, Québec (514) 246-6439

Jean-Pierre Finet, Regroupement des organismes environnementaux en énergie, Québec  (514) 515-1957 jpierrefinet@gmail.com

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communiqué en français

22 février 2020

COMMUNIQUÉ DE PRESSE                                                         Pour diffusion immédiate

LES GRANDES BANQUES CANADIENNES DEVRAIENT EXCLURE  

LE NUCLÉAIRE DE LEURS PORTEFEUILLES D’INVESTISSEMENT VERT

78 groupes d’intérêt public demandent aux plus grandes banques du Canada d’exclure l’énergie nucléaire et les petits réacteurs modulaires (PRM) de leurs portefeuilles d’investissement responsable (ESG*), sans combustible fossile.

Ces banques sont toutes membres de la Net Zero Banking Alliance qui témoigne de leur engagement à éliminer les émissions de gaz à effet de serre (GES) dans leurs portefeuilles de prêts et d’investissements afin de contribuer à l’objectif zéro émission nette d’ici 2050.

Dans la lettre qu’ils ont envoyée aux banques cette semaine, ces groupes issus de tous les coins du pays soutiennent que les investissements dans les petits réacteurs modulaires détourneront un financement critique aux dépens des sources d’énergie alternatives déjà éprouvées, sûres et économiques dont le Canada a absolument besoin pour respecter sa promesse de réduire de 40 à 45 % ses émissions carbonées d’ici 2030.

« Les investissements dans le nucléaire exposent les investisseurs privés et publics à des risques énormes », déclare le professeur M.V. Ramana, titulaire de la chaire Simons sur le désarmement et la sécurité mondiale et humaine, à l’université de Colombie-Britannique. « Aucun des petits réacteurs modulaires qu’on propose aux Canadiens n’a jamais été construit ailleurs auparavant et on n’a pas encore étudié convenablement leur vulnérabilité particulière à certains types d’accidents. Ils en sont encore au stade de la conception théorique et c’est seulement bien après 2030 qu’on en aura construit un nombre significatif. »

« Les Canadiens devraient examiner de près leurs portefeuilles d’investissement », soutient Ann McAllister de la Coalition pour un développement énergétique responsable au Nouveau-Brunswick. « Les gens ne réalisent peut-être pas que leurs fonds de placement, leurs pensions, leurs actions, leurs obligations et leurs CELI peuvent soutenir des projets nucléaires, par exemple des entreprises naissantes qui proposent des PRM et qui se font passer pour des investissements “verts “. » 

L’économiste Jack Gibbons, président de l’Ontario Clean Air Alliance, fait remarquer que « nous avons d’autres moyens plus propres, plus sûrs, plus rapides et beaucoup moins coûteux pour garder nos lumières allumées. Nous devons miser sur les énergies renouvelables. Elles fourniront près de 95 % des nouvelles sources d’électricité dans le monde au cours des cinq prochaines années, à des coûts nettement inférieurs à ceux des PRM. »

 « Compte tenu de l’énorme potentiel d’amélioration de l’efficacité énergétique et de production d’énergie renouvelable à faible coût, il n’y a absolument aucune raison d’envisager l’énergie nucléaire dans nos portefeuilles énergétiques », affirme pour sa part Jean-Pierre Finet, analyste en énergie pour le Regroupement des organismes environnementaux en énergie (ROEÉ) au Québec.

Dans leur lettre, les groupes soulignent que les banques et les investisseurs privés ont le pouvoir de nous aider à éviter une catastrophe climatique en investissant dans les meilleures technologies, celles qui réduiraient nos émissions le plus rapidement possible.  Le nucléaire ne répond pas à cette exigence et, en fait, il serait nuisible en se substituant à des investissements plus judicieux.
Les PDG des banques ont été invités à répondre à cette lettre.

*Les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) servent de plus en plus à guider l’investissement responsable. 

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Media contacts:

English language

Ann McAllister, Spokesperson, Coalition for Responsible Energy Development in New Brunswick

(506) 898-1821, annmcallister72@gmail.com

Jack Gibbons, Chair, Ontario Clean Air Alliance, (416) 260 2080 ext 2, jack@cleanairalliance.org

Dr. Gordon Edwards, Canadian Coalition for Nuclear Responsibility  (514) 839-7214 ccnr@web.ca

En français :

Ginette Charbonneau, Ralliement contre la pollution radioactive, Québec (514) 246-6439

Jean-Pierre Finet, Regroupement des organismes environnementaux en énergie, Québec  (514) 515-1957 jpierrefinet@gmail.com